Manger un aïoli, en Provence, une sorte d’évidence…

Manger un aïoli, en Provence, une sorte d’évidence…

Place de l’Hôtel de ville d’Aix, 1930

Jaume Guiran (Jacques Guiran dit), Place de l’Hôtel de ville d’Aix, 1930

On est peut-être vendredi. En Provence, quelque part entre Arles, Avignon, Aix, Marseille et pourquoi pas au Paradou ! Il fait froid, le Mistral vraisemblablement. Le vent emmène les feuilles des platanes majestueux qui font leur ombre. La belle lumière est là. Bientôt, on sera tous autour de la table. L’aïoli sera dur et odorant, d’un jaune délicieusement vert. Le triomphe de l’ordinaire. Les oeufs durs, les carottes fumantes et tendres, la morue onctueuse, le pain, les escargots, les patates… On ouvrira un rosé de Matthieu très frais. miam-miam. Quelque chose d’irrésistible…

Autour d’un bon Aïoli…

Autour d’un bon Aïoli…

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Frédéric Mistral (1830-1914)

« Autour d’un bon ailloli, bien monté et odorant et roux comme un fil d’or, où sont, répondez-moi, les hommes qui ne se reconnaissent point frères ? »